Cette situation culturelle est celle que les sages et les prophètes ont prévue de tous temps  sous le nom de messianisme. Son installation dans la vie marque l’arrivée à terme du processus révélatoire confié à l’humanité en son premier cycle d’évolution spirituelle, point de non retour  pour l’émission de  la vérité  absolue selon qu’elle a été donnée, en sa formule éternelle, universelle et humainement accessible. L’initiative appartient à l’énergie cosmique dans la faculté qu’elle a de s’adjuger des porte-voix pour s’insérer dans la mondialité de l’Esprit. La tradition a toujours dit que deux visages seraient les masques humains de sa soufflerie quand elle aurait l’accent messianique : l’un, fils de Joseph, grand lecteur de symboles, l’autre fils de David, l’unificateur des discours opposés, Science et Sacré.
 

L’opération s’est effectivement réalisée en deux temps. L’Espagne, avec Don Quichotte (1605), a ouvert au message l’espace spécifiquement  explicatif de l’Occident de la Pensée. La France (2009 ?) prend la suite, lieu de relance vers la conscience planétaire. Les deux périodes comprennent chacune deux étapes fonctionnelles : d’abord faire le tour de la connaissance acquise telle que le temps  se la remémore, puis aller de l’avant avec la percée inventive propre au moment.
 
Durant un demi siècle, les livres, une quarantaine, ont tenté de saisir l’état d’esprit nécessaire à la compréhension actualisée de la Connaissance. J’ai dû les éditer moi-même afin qu’existe le relevé des influx du Temps, selon qu’ils se sont faits percevoir.  Aujourd’hui, les conclusions veulent descendre à la rue, séduire tous les passants,  devenues des  évidences existentielles.  La  parole se flatte d’ être la grande actrice, ayant  mille moyens d’atteindre les sensibilités en dehors des mots et des idées. Un coup du sort m’a contrainte à changer de  médium. Une crampe inextinguible a bloqué le bras qui écrit. L’événement fait partie du jeu. Son déclic aura droit au récit  puisqu’il a voulu que le Sacré  fasse du cinéma. Eh bien toute une série de films vont tenter d’évoquer les données que le Temps et le Sacré ont sécrétées ensemble, pour que nous sachions à quoi nous en tenir pour vivre au mieux, à la fin d’une saga qui nous chahute depuis 6000 ou 10.000 ans.
 
Une série de signes vient de surgir sur l’écran de l’actualité avec le livre de Dan Brown. Ce roman, le Symbole perdu a la valeur du message qui traverse la vie au présent. Il précise mondialement que le sens du symbole est perdu. Or le nom de l’auteur est audible en hébreu. Il dit que c’est le juge qui crée le succès, la fortune. Ce juge, c’est le sens du symbole quand il est retrouvé. Au même moment, l’émission C’est Ainsi affrontait le thème de la franc-maçonnerie accompagné du sous-titre : Cherchez la femme. Lire un signe, c’est rassembler les éléments significatifs que le réel met en relief et en cohérence. C’est ce que j’ai fait. Et j’ai compris que le succès le plus sûr adviendrait à la personne, vraisemblablement une femme, qui rendrait le symbole à son intelligibilité naturelle, qui dépend de l’alphabet hébreu. Oserons-nous préciser que celle qui s’y emploie s’appelle Dominique Aubier ?