DulZinea, Nouvelles Exégèses de Don Quichotte, tome II

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Don Quichotte voit en elle la dame souveraine de ses pensées. « Sa qualité ? Au moins princesse, puisqu’elle est ma reine et ma dame. » Mais qui est véritablement cette fameuse Dulcinée, de son vrai nom Aldonza Lorenzo Nogales ? Originaire du Toboso, petit village de la Mancha mondialement célèbre par l’éternel ouvrage de Cervantès, Dulcinée inspire et guide Don Quichotte en tout moment et tout lieu. Il ne la rencontre jamais, il est cependant prêt à tout pour elle, sans concession, « hasta la muerte ». DulZinea del Toboso — « en beauté nulle ne l’égale » — incarne la figure de la Grâce accompagnant Don Quichotte tout au long de ses aventures. Ne tolérant aucune mise en cause de sa lumière, il voit en elle l’image de la Chékinah, abstraction métaphysique non moins réaliste quand elle revêt la forme de cette modeste fermière pour qui le Caballero engagera tous ses combats : elle est la garante de sa généreuse implication dans le monde et de son intransigeante éthique. A travers Dulcinée, Don Quichotte pose une parole d’amour et de justice dont la prophétie s’épand sur chaque lectrice et lecteur qui, à son tour, par son acte de lecture, intègre et relance l’engagement quichottien…

DulZinea et le deuxième volume de la série des Nouvelles exégèses de Don Quichotte. Cette série en six volumes, appuyés sur les originaux de 1605, 1608, 1615, explore le symbolisme et le codage hébreu et araméen du grand chef-d’œuvre cervantien. Un voyage au cœur du secret dulcinéen de Don Quichotte.

(Volume I : La Barque enchantée, un livre de Dominique Blumenstihl-Roth… « dans les pas du Maître ».

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Don Quichotte incarne la haute fonction civilisatrice de la littérature. Il est le héros échappé des cages du formalisme, libérateur d'un savoir véritable, sanctuaire de vérité toujours en chemin : non pas « errant », mais « allant », sous la bonne étoile de Dulcinée du Toboso, sa dame de cœur: figure allégorique de la Chékinah, accompagnatrice de l'humain en marche vers son accomplissement spirituel.
Le contrat que Don Quichotte passe avec Dulcinée est intemporel. Si elle reste silencieuse à ses appels, c'est précisément pour recevoir la prière de son amant, dont elle n'entend les mots que s'ils sont prononcés dans les termes requis. Si elle se couvre d'un voile, c'est pour cacher sa lumière tant elle éblouirait de sa beauté l'impétrant qui ne disposerait pas de la lucidité exigée. Don Quichotte cependant la voit en tout lieu et la donne à voir, plie genoux devant elle quand elle prend les traits d'une modeste paysanne. En son nom, il s'avance à travers les siècles, en fidélité absolue, dans une confluence d'énergie qui propulse le héros jusqu'à nous, sous les signes de l'écriture-liberté que nous sommes appelés à décoder.

A travers Dulcinée, Don Quichotte « grande voix qui n'a jamais cessé de parler» (Deutéronome V, 19), impose une parole d'amour et de justice. dont la grâce s'épand sur chaque Lectrice et Lecteur qui, par son acte de lecture, intègre et la relance à son tour l'engagement éthique quichottien, adapté aux exigences de la vérité.
DulZinea est le deuxième volume de la série des Nouvelles exégèses de Don Quichotte. Cette série explore le codage hébreu et araméen du texte cervantien en s’appuyant sur les originaux de 1605, 1608, 1615. Un voyage au cœur du secret dulcinéen de Don Quichotte. (Le volume I est paru sous le titre La Barque enchantée, un livre de Dominique Blumenstihl-Roth… « dans les pas du Maître ».

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